On pouvait craindre des perturbations de différentes sortes, il n'en fut rien. Le ciel avait décidé pour un court répit de fermer les écluses, ce ne fut pas le cas , ce jeudi matin, avec un crachin qui nous aurait fort contrariés.

 Donc à l'aube, ou pas tout à fait,  on cherchait bien à deviner les premiers  rayons cachés sous un manteau nuageux, mais pas trop menaçant, 16 se  retrouvèrent sous les ordres de Jean -Charles tout bronzé de son périple "cycladéen ". Nous partons dans 4 véhicules qui ne se lachèrent pas du parcours pour arriver parechoc contre parechoc sur la place du village d'Alcay. Préparatifs rapides

 ... et comme vous pouvez constater, nos deux girondins nous attendaient, café et thé prêts à être servis , accompagnés de madeleines apportées par notre bon Didier. D'ailleurs, en passant, une petite statistique, les girondins représentaient exactement 33 %. Denis, Patrick, natif de Bordeaux et Françoise ravie de nous retrouver, nous aussi, ... sans oublier votre blogeur.

  Pour le départ, J-C donne le ton : " personne devant moi susceptible d''aller plus vite, je suis fatigué ( la mer est moins stimulante que la montagne, sans doute !! ) et vous allez marcher à mon rythme". Nous nous engageons sur les premières pentes dans la forêt et surprise, c'est une allure soutenue que nous impose notre accompagnateur. Pas trop de réactions, le terrain est gras, la forêt est calme, apaisante, les conversations sont fonction de la difficulté du moment, nous arrivons ainsi sur un premier plateau où paissent qqs vaches, l'herbe est belle , bien verte, le paysage nous fait penser à un petit cirque alpestre ou tout simplement pyrénéen.

les difficultés pour rejoindre le col du jour, le bosmendita nécessitent une lecture affinée de la carte... comme si J-C en avait besoin !

 lc'est du sérieux, il y avait 5 brevetés et pourtant, les deux saubussoises ont voulu ou s'informer ou donner leur point de vue.Pourtant l'obstacle était bien visible, nous voilà non pas à l'assaut d'un col, mais de cinq,  3 semblaient être au menu du jour, mais non , ce sont 5 ascensions assez raides mais brèves avec entre les sommets des phases permettant de décompresser. Au troisième, est une table d'orientation qui permet repérage et photo de groupe :

Ne croyez pas que Line ait voulu se démarquer du groupe, mais après une longue absence, elle a eu besoin de souffler.... pour réussir parfaitement sa rentrée. Bravo, "déclarée bonne pour le service à St Lary "

Ces petits tobogans, répétitifs, mais ni dangereux, ni casse-pattes, nous donnent l'occasion d  'embrasser un paysage caractéristique de la Soule, avec ses belles couleurs, ses formes douces faisant penser à la chaine des puys de l'Auvergne. S'agissant des conditions :température douce, pas de signes de perturbations, sur le terrain, c'est bien un peu gras, mais rien à voir avec ce qui nous attendait , hommes et femmes heureux de se retrouver après 3 semaines de disette.

Dernier moment de paix, de décontraction, avec un casse-croûte face aux collines souletines sous un ciel et une température bien cléments..... et c'est là que cela se corse, car si les croupes et les paturages en altitude étaient très praticables, changement de musique dans la forêt nous ramenant au village, place à des passages particulièrement glissants. Une longue descente usant les muscles et les nerfs  car il fallait être concentré pour maintenir son corps en équilibre. Il y eu bien quelques glissades, des pantalons crotteux, mais rien de bien grave. Il fallut deux incidents de parcours pas spécialement liés à l'état de la pelouse. C'est d'abord  , notre guide qui, toujours prêt à se sacrifier, teste en premier l'échelle d'une clôture. Un barreau cède sous son pied ( je n'ai pas dit sous son poids ) et voilà notre ami à terre, n'ayant pu parer le coup. Début de panique, mais plus de peur que de mal , bien pris en mains par nos charmantes ex infirmières, il est remis sur pieds grâce au savoir faire de Marie-Christine et Sylvie. Il n'a pas repris la marche en avant depuis longtemps et c'est au tour de votre vénéré président de mal négocier ll"enjambage" d'un tronc et de se retrouver les 4 fers en l'air, confortablement installé dans un trou en forme de baquet. Le plus dur fut de le retirer de cette position à la fois confortable et inconfortable. Merci jeunes dames et Gérard!! De quoi alimenter les conversations, sans perdre de vue qu'il fallait à tout prix conserver, en y laissant des forces, son équilibre. Je ne m'étendrai pas sur une des parties empruntées au coeur d'une forêt ,sinon hostile, du moins difficile à pénétrer. 

 Nous rejoignons nos voitures après , entre 5 h 30 et 6 h de marche, 15 km et 9 .. m de dénivelé. Une bonne remise en jambes qui méritait bien une récompense dûe à J-C sous forme d'une excellente, point trop baveuse omelette aux piments doux et accompagnée de jambon tourné sur la poële au restaurant du village voisin de Lacary.

Une excellente journée en Soule. Une maitrise parfaite de la situation par notre A.R, accompagnateur du G.A.R, même dans le  moment le plus difficile du jour, le franchissement de cette échelle "sabotée" avec deux satisfecits à lui accorder : la verveine + l'omelette !!! 

 Bernard faisant la pub pour un jeune équipementier d'Hossegor

sculpture naturelle

Que cherchent-ils, que cherchent-elles ?.. ce sont les deux énigmes terminales. Merci

      Le mouvement de grève semble gagner l'ensemble du territoire et atteindre le sud de l'Aquitaine.

D'après nos correspondants de "médiatyros", ce qui semblait occasionnel la semaine précédente, prendrait de l'importance avec une menace des membres du  groupe "G.A.R". Ce groupe constitué d'éléments brévetés et d'autres aux acquis professionnels incontestables  a acquis une notoriété certaine au sein d'une classe sociologique dont les bulletins de vote pourraient avoir du poids lors des prochaines présidentielles locales .  Le "G.A.R" a pour objectifs  de bloquer un pan de l'économie montagnarde essentiel, à savoir les randos en altitude.

Au fait, certains ignorent , peut-être, l'existence de ce nouveau mouvement qui, rappelons-le, a un rôle stratégique comparable à celui des aiguilleurs du ciel. Il s'agit du Groupe des Accompagnateurs de Randos qui devrait, tout au moins jusqu'à la mi-juin, procéder à des mouvements de grève tournante en bloquant les accés aux sommets basques.

 Un sacré "Pouns" d'état, un "Sale" coup dans le landernau local fomenté, ce mercredi 25 mai, une action ( ou plutôt non action ) qui fera date dans l'histoire du  club.

Toujours de source "Médiatyros", on prête au président l'intention d'utiliser le "49 / 3" et de faire appel au gouvernement local , vice-président, secrétaire général , secrétaire au budget. Ces deux derniers, également, membres très influents du G.A.R, pourraient se voir destitués de leurs fonctions en cas d'opposition avec la présidence.

 Une semaine cruciale nous attend avec  , peut-être , de nouvelles perturbations risquant d'avoir de lourdes conséquences sur la croissance des.... randonneurs en altitude et sur la préparation physique à qqs jours du début de l'Euro  !!!!  

.... Ah, il s'en est passé des choses en mon absence !!  par exemple , à la venta du col d'Ispegui, où  certains en ont profité pour   "lâcher les freins"   libres de tout regard réprobateur  .... à moins que cela ne soit pour noyer leur chagrin d'être sans leur président bien aimé, disent certains. En fait,  ma version  est que les randonneurs du jour ont pris énormément de plaisir  à partager ensemble ces moments de camaraderie, d'euphorie collective, de bonheur, de joies simples et sincères.  Je les en félicite, c'est la preuve que notre club vit bien.

  Revenons à la sortie du jour pilotée par Denis. 4 voitures de 5 partent à 8 h 20 , la bande des 20 étant au complet, bien avant l'heure .. elles ne reviendront pas toutes ( voir + loin ). Effectif de moitié par rapport au mercredi précédent ou , " de l'influence d'une halte en venta pour motiver randonneurs et randonneuses" ... sans commentaires !

 Sur la place du joli petit village d'Ossés, les deux girondins nous attendent, les cafés sont prêts, leurs sandwiches à peine confectionnés, les copains d'abord, ils sont vraiment formidables, Bernard et Fanchon !

 Les 22 s'élancent, le temps est doux, peu de menaces en vue.  Une première montée est effectuée d'une allure soutenue, sur des pentes boisées plutôt sèches, les premieres échappées sur les villages de la vallée sont très agréables à l'oeil. Photos :

 sur le parking

Nous nous dirigeons vers l'Haltamendi; plusieurs fois ,nous croyons avoir atteint le sommet, Denis propose  deux voies l'une contournant le haut du col, l'autre grimpant au faîte , tous de choisir la seconde solution. De mamelons en mamelons, avons-nous atteint le véritable sommet, pour moi, la question reste entière. En revanche, pas de problème pour le Laina qui dresse sa masse rocheuse au-dessus de nos têtes. Michel prend le commandement avec Bernard d'un petit groupe composé, si je n'oublie personne, de Jean-Yves, Sylvie, Marie-Christine, Mimi et Patrick.Le reste de la troupe gagné par la faim et dissuadé par Denis ( fort justement ) de se lancer à l'assaut du Laina car la descente est très délicate, sort le pique-nique des sacs. Durant cette pause, nous pouvons profiter du spectacle de nos 7 amis arcboutés sur les flancs du Laina pour éviter la chute. Denis leur dira " vous avez mis du temps !!"  .. il n'empêche qu'ils furent chaleureusement  applaudis à leur arrivée auprès de nous.

 les vainqueurs du Laina

 ..... vers 13 h, Michel , en fin et fiable météorologue qu'il est, annonce  : pluie dans une heure. Mais, pour ne pas être rattrapés par la pluie, une descente technique nous attendait. Photos : 

 Jacques... au bord du précipice a su retrouver la raison !

Le plus difficile dominé et maitrisé, la forêt nous attendait pour qqs km de descente ... et  1h 30 après la prédiction de Michel, une averse nous oblige à sortir KWAY et ponchos. Cela ne dura pas longtemps et rapidement nous ôtèrent nos vêtements de pluie pour rejoindre nos véhicules et aller nous rafraichir au bar d'un bel hôtel , au coeur du village. Aujourd'hui, au service, Jacques D, au plateau, avec aisance et sous le regard étonné de Dany. 

Retour direct pour 4 équipages, comme annoncé plus haut. Le cinquième piloté par Jacques L et ayant à son bord les dacquois et votre serviteur tombant en panne entre Ondres et Labenne. Sans doute une bielle coulée, heureusement, Jacques a-t-il pu stopper sur une aire de dégagement, il valait mieux, vu le traffic, ne pas rester en rade sur la voie de droite. Nous finissons  sur une dépanneuse "Naza" qui nous amène à Labenne. Une bien curieuse impression d'être sur cette plate-forme et un regard sur les bords d'autoroute différent de celui depuis son véhicule ! Il ne restait plus qu'au bon Denis à venir nous récupérer à Labenne, les Tarnosiens étant ramenés at home un peu plus tard. Quand je vous dis qu'il se passe toujours des choses dans notre club ..... !

Et oui, il arrive que votre randonneur-blogeur et accessoirement président soit obligé de déserter pour jouer en Gironde le rôle du parfait papi .... qui plus est à qqs km des palombières du "paroupian" et accompagnateur Bernard.

Donc, c'est par auteur interposé que je m'adresse à vous. Vous allez avoir droit aux commentaires d'un autre girondin, décidemment, ils sont partout, ces girondins qui , sans être révolutionnaires, n'en sont pas moins d'excellents montagnards ...  .

 Denis dans un style plus sobre mais ô combien rigoureux, bien "léché", va vous ravir. Place à l'édito du soir de notre ami , un édito, sans photo, vous les avez par Google +.

A noter, pour rester côté Gironde, la sympathique visite de Françoise, vue sur les photos et toujours aussi souriante.

Je vous dis à dimanche premier mai pour soutenir les as de Sémisens.Randonn_e_au_pic_Salhagagne_en_Soule

En préliminaire, quelques échos qui me restent en mémoire de la rando de la semaine précédente en Soule. Elle démarra par une attente (d'un certain temps ! ) de l'accompagnateur souletin du jour en audience dans le cabinet de Madame le maire du village de départ..... pour savoir s'il pouvait amener ses camarades randonneurs en toute sécurité sur les pentes souletines exposées à l'écobuage basque.

 Réponse longue à se dessiner  dixit l'accompagnateur  : l'écobuage ne concernerait qu'un petit lopin, il n'y aurait aucun risque . Ce qui fut le cas. Négociation réussie qui fut fêtée dignement à la fin du pique-nique. A vous de juger : cannelés ( girondins ou souletins ? ) de Marie-Jo + verveine de Jean-Charles. Le reste est anecdotique tant la qualité de l'accompagnement du désormais célèbre couple souletin sur ses terres est à mettre en exergue. Vive la Soule et ses enfants !!!

 Pour en revenir au 20 avril. 3 véhicules embarquant 14  courageux mettent le cap sur "la forêt des lapins", ce haut lieu  prisé des enfants. Après qqs km dans la forêt, ils arrivent sur un petit plateau  "embrumé" d'où émerge devant un camping car , un homme stoïque sous son panama, les mains dans les poches, manifestement désappointé, lui venant de ses profondes landes girondines...

 L'homme semblait seul, "parbleu", sa compagne était à l'abri des écluses célestes grand ouvertes.!! Qqs uns osent sortir des véhicules, surtout des hommes qui composèrent un conseil des sages qui, après de longues mn, s'en remettent à l'accompagnateur du jour, Jacques. Il nous faut appliquer le plan B, dit-il et nous replier sur Urdax. En cas de necessité, "Peio" pourra nous accueillir, poursuit-il.

Et , effectivement, d'encre le ciel était devenu gris souris, laissant espérer des conditions plus propices à une marche sans cape. Effectivement de partir sans cape, mais avec anorak au cas où. Pour changer de sujet, il est posé la question " d'où vient le nom d'Urdax ?". une seule réponse jaillit de la bouche de Didier " c'est parce que, la banlieue de Dax s'étendait jusquà ce village en pleine Navarre ".... les plus sceptiques demandent à vérifier.

La marche débute par une ascension assez ardue, mais, tout le monde suit et nous découvrons des paysages aux couleurs couvrant la palette du plus doux au plus  noir. Photos :

 Nous arrivons, après deux heures de marche, à notre col préféré, celui d'Otsondo et ses aménagements pour pique-nique en famille. Nous n'y trouverons pas l'effervescence habituelle des rassemblements de fin de printemps. Direction, l'Alkurruntz, pas de pluie, mais au fur et à mesure de notre progression, le vent se fait plus violent et seuls, Didier, Bernard, Dominique, Michelle, Dominique C, Sylvie , Marie-Christine et son chapeau iront jusqu'au sommet, les 9 autres renonçant à une cinquantaine de mètres du sommet.

Nous rejoignons l'ère de pique-nique vers 13 h 30, rejoints, peu après, par les "héros" du jour. La pause se prolonge, puique nous sommes installés si confortablement. Et ...., en l'honneur de Fanchon changeant de dizaine, Dany nous offre une verveine de sa composition et Annick, qqs biscuits. La verveine fait un véritable "tabac", chacun de se resservir tant la suavité de l'élixir flatte nos gorges.Nous voilà désormais en présence de deux fournisseurs  , impossible d'affirmer quel est le meilleur des breuvages, le souletin, ou  le "maremnais" ... ce qui necessitera deux nouvelles dégustations.  photos :

 .. mais où sont les grillades ??

Les vainqueurs de l'Alkurruntz  ( cachée : Monique )

 Fanchon semble accepter le chgt de dizaine, B, lui,fait la gueule !

 Patrick, bon pied, bonne ... épaule !

 Ah, le beau chêne !

 sur le chemin du retour  nous menant d'abord au joli village d'Urdax où les premières gouttes nous rejoignent

au fond, un ancien moulin.

  De là, direction "chez Peio". Pas une table de libre, une foule, en relation avec les vacances, peut-être ,le mauvais temps, et sans doute avec l'habitude des français de venir en terre frontalière faire des affaires ! toujours est-il que nous prenons d'assaut une partie du comptoir, à la demande de Fanchon, qui nous offre la conso de l'après rando. Une dizaine de plus, ç a s'arrose !! Merci Fanchon, rendez-vous en 2026 !

 Et pour terminer, saluons la pertinence de Jacques en choisissant ce plan B, ce fut une réussite Comme quoi, parfois l'improvisation, c'est bien !

 Mes amis, je vous dis au 11 mai, car mercredi prochain,  "papi" est réquisitionné en Gironde, et le 4 mai, je serai en Aveyron avec les joyeux retraités de la M.G.EN............ ce qui n'exclut pas la possibilités à d'autres narrateurs de s'exprimer. 

... Comme nous avons de la chance, ce premier mercredi d'avril ! Cette fin de semaine est moins souriante et m'amène à avancer du soir à l'après-midi mon blog hebdomadaire. Il m'est venu, en préambule, l'idée d'un dicton de circonstance :

                    en ce mois d'avril,

                    ne te découvre pas d'un fil

                    si, en rando, tu ne veux pas perdre haleine

                    n'oublie pas de faire suivre une petite laine.

    Il ya sûrement mieux, d'ailleurs certains, poêtes, humoristes, littéraires .... pourraient relever le gant. A vos plumes ou claviers !!

   Donc, nous partons à  une heure matinale, 7 h 30, à 30 + 1 +1 , ce qui perturba l'organisation du covoiturage mise en place avec la rigueur que nous  lui connaissant , par Denis. Jeannette ayant apparu au dernier moment sur son écran ainsi qu'un dernier attrapé au vol par Bruno. Un groupe de 6 nous attendait sur les hauteurs de le "Guadaloupe" ( orthographe ?? ), constitué des sudistes tarnosiens et des girondins, père et fils accompagnés de leurs charmantes épouses.

 Départ en empruntant une pente assez raide, une bonne heure de dénivelé ; les forces étant encore intactes, pas de décrochage, mais , peut-être,  qqs douleurs musculaires ressenties plus tard.

 .. sur les premières pentes

Marie ( et) Jo rayonnantes!

 Ce premier col vaincu, il y en a eu d'autres, tout au long de cette belle journée ,  nous avons, au fil de notre progression sinueuse, presqu'hasardeuse ( que Bernard n'y voie aucune critique ) mais toujours avec de nombreuses et belles échappées ( fenêtres, diront certaines ) sur notre grand bleu à nous, gens du S.O,  parcouru des espaces  verdoyants avec un tapis de sol particulièrement souple.

..un des sommets... très phalique !

 une bonne partie des 38 sur les hauteurs.

Après presque 4 h de bonne marche, nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte, au-dessus du littoral, à une portée de fusil de "los paramoudras" :

Didier bien songeur !

... et une baignoire en marbre rose qui n'a attiré l'attention de personne si ce n'est celle du photographe .

  Cette plage mystérieuse faite de grès d'où émergent nos fameux paramoudras et point d'orgue de notre rando nous attendait, très vite après  le pique-nique. Nous ne fûmes point déçus à la découverte de ces concrétions faites, il y aurait plusieurs millions d'années. Leurs formes mamelonnées ou phalliques, allant de la  taille de qqs cm à plusieurs m  ont suscité émerveillements, exclamations, commentaires , ravissements divers mais surtout la satisfaction d'être les témoins de ces boules gréseuses façonnées par le temps.

un monstre impassible ...

.... à la plage

 un passage délicat mais bien négocié..

 carton pâte original !

   il ne restait plus qu'à entreprendre une longue descente , longue mais agréable, pour rejoindre les voitures après 6 h de marche, 19 km et 7 à 800 m de dénivelé. Quel belle rando terminée par une halte, peu avant Fontarabie, en terrasse avec un service d'une rare efficacité assuré par Didier, seul, son alter égo  J.C ayant renoncé pour mieux savourer ,sans doute, son immuable collation post rando.

... et un petit retour en arrière sur des ruines qui ajoutent encore à l'insolite de l'excursion du jour.

 la famille Lacotte moins le pater

 Un blog avec bcp de photos pour vous faire partager ces sites insolites

    A 24 heures près, c'était le déluge qui s'abattait sur nos têtes; heureusement pour nous, les vannes célestes sont restées fermées.

   18 avaient répondu Jacques, avec une forte majorité féminine. Nous partons, phares allumés, pour aller au fond de la Soule , et rejoindre Licq-Atherey. De là , un étroit chemin, certes goudronné, mais pouvant obliger à des manoeuvres délicates en face d'un véhicule agricole, nous mène au point de départ. Les 4 véhicules trouvent difficilement leur place  et nous partonsen laissant les gros anoraks dans les coffres.

   DE 9 H 15 à 12h 30, nous avalons, bien groupés , les 970 m de dénivelé nous menant au sommet de l'Ingountze ( un sommet dont le nom nous fait plus penser à l'europe centrale qu'au pays basque ) . Le dénivelé est progressif, je serai tenté de dire, bien dosé, pour éviter les à coups qui nous coupent les jambes. En revanche, nous avons eu à faire à un violent vent de face suffisamment fort pour vous couper le souffle ou faire tanguer les plus légers. Mais , n'étant pas glacial, comme, cela aurait pu être, nous avons bien résisté et même "enduré " la traditionnelle photo des vainqueurs du sommet .... seul le trépied servant à fixer l'appareil photo de Bernard ayant perdu l'équilibre.  Pour en ariver là, il nous a fallu emprunter des portions enneigées, mais , heureusement, sans risque d'avalanches.

 Photos :

 sa majesté : l'Anie

   Il ne restait plus qu'à reprendre la belle partie enneigée dans la forêt, à l'abri du vent jusqu'à ce que Jacques ne trouve un plateau hospitalier pour la pause pique-nique, au sec, et à l'abri partiel du vent. Et en fin de repas, Michèle qui avait ,sans doute, pensé que le souletin de service ne serait pas présent avec sa fiole de verveine, se leva pour nous offrir sa liqueur "la soustonnaise", une "blanche" de poire... à réveiller un mourant. Apparemment, je n'ai vu personne rejeter l'élixir ... ça réchauffait plus que cela n'agressait !! . En tout cas, merci à notre mignonne soustonnaise qui a perpétué la tradition : "en Soule, on aime bien une petite liqueur avant de rejoindre nos Landes"

 Ce fut le cas avec une longue descente en forêt, plus de 2 heures, mais sans le moindre relief hostile. Une belle boucle de 18 km avec 1100 m de cumulés, parcourue en 5h30, dans un décor , certes venté, mais avec  une vue splendide sur les cîmes parées de leur beau manteau neigeux .

 Il ne restait plus qu'à sacrifier à la halte rafraîchissante sur la place d'Hasparren dans la bonne humeur, les hommes à l'intérieur , ces dames et leur président préféré, ayant pris place en terrasse , Didier assurant avec l'aubergiste le service. Il a d'ailleurs , en caméra cachée, surpris, notre guide savourant sa bonne bière. .. peut-être, aurez-vous la surprise, de la voir, .. si je réussis ! (gagné, voir plus bas )

 dernières photos :

... pour mieux faire passer la liqueur de sa fabrication !!

         Il y avait aussi , en cette belle journée, une rando pilotée par Denis qui m'a demandé d'insérer ce mini c.r : nous sommes partis à 26. Temps idéal, ni trop chaud, ni trop froid, tout ce petit monde est arrivé, peu avant midi, au sommet du Garalda, chacun à son rythme, chacun à son allure. Arrêt pique-nique sur l'herbe, face à un beau paysage, retour aux voitures à 14 h 30. Halte rafraîchissante au bar de la poste à Hasparren.   Et, une fois de plus, groupe escorté , tout au long de la rando par un bon chien ! . Merci Denis..

.... ils sont pas "typiques du coin" nos montagnards !!!

....Belle journée en vue pour les 28 ( 12h + 16 f ) à l'appel de Christelle sur notre parking. Pour une fois, le camping-car girondin ne sera pas au camp de base. Pas de thé", pas de café, mais cela n'entamera pas la bonne humeur du groupe. Les absents auront eu tort.

 Nous partons des carrières de Sare, seul témoin d'une vie économique locale éparpillée autour des fermes et de quelques zones artisanales . Il fait frais, mais le port de l'anorak n'est pas jugé necessaire par tous.

 ...et le dénivelé nous attend très vite. Effectivement, nous parcourons 570 ou 600 m de dénivelé suivant les "gepeistes" en 1h 45. Une montée régulière mais d'un bon niveau , soutenue, avec de nombreuses portions herbeuses. le ciel est couvert, dommage pour le coup d'oeil car la vallée ondoyante, aux espaces généreux, aérée aurait méritée d'être habillée d'une belle lumière ...

Christelle, très soucieuse de la bonne forme de ses troupes procède à plusieurs , mais brèves, pauses, histoire de souffler, ou d'enlever ( ou ajouter ) une couche suivant l'exposition au vent du nord et ses effets réfrigérants... mais point trop. J'ai cru comprendre que les survivants de l'expédition précédente avaient été soumis à des conditions beaucoup plus rigoureuses. Aussi, personne de se plaindre ... sauf sur le piton sommital pour la photo de groupe !!

Une heure 30 mn plus tard nous pénétrions, non pas triomphants( nous n'avons pas l'esprit guerrier) , mais ... heureux à l'idée de boire une bonne sangria dans l'auberge espagnole choisie par notre charmante guide parfaite, mais un peu "tendre" encore en matière de négociation auprès de l'aubergiste.... Par malheur, le nouveau trésorier qui , lui, ne pêche pas par trop de tendresse ou de faiblesse, mais, au contraire, a le "cuir" dur et se montre , suivant la situation, étourdi , avait laissé sa c.b dans la voiture. Donc, ni sangria, ni manzana . Mais, une halte bien choisie qui a , semble-t-il , satisfait tout le monde. Voir les qqs photos :

elle sort de la grotte , mais n'a rien de la femme de kromagnon !

 le joli village de Zugaramurdi  est aussi le village des sorcières.

 La descente, au coeur de la forêt, fut un agréable moment particulièrement favorable à la digestion avant de rejoindre nos véhicules aux abords de la carrière. 

Encore et toujours une bien belle sortie.

.....je reprends le fil de la journée, ayant eu à faire, non pas à une grève des trains, mais à une impossibilité technique, d'avancer.

  Donc , reprenons : nous contournons  La Rhune pour s'engager sur le second col, beaucoup plus facile et court que le premier. Le vent , bien que pas très violent, nous surprend en haut du col, aussi, descendonds-nous rejoindre la forêt pour pique-niquer. L'endroit nous apparut abrité et tempéré, lorsque au milieu de notre frugal repas, le thermomètre  dégringola de qqs degrès, d'où notre repli  vers la vallée. Une descente, néanmoins agréable, avec de jolis points de vues sur les collines encores soupoudrées de neige..

  Nos accompagnateurs décident d'aller à la venta Berrouet.Pas de chance : "cerrado" !! .. il ne restait plus qu'à rejoindre Dancharia et ses incroyables constructions de futurs centres commerciaux. Surprenant ! Entre temps, nous nous sommes séparés de notre compagnon à 4 pattes que Didier aurait bien adopté ... , ce même Didier, contraint au chômage, le serveur espagnol de chez Peio, prenant tout en mains , commande et service.

  Et avant les dernières photos , le dicton du mois :  Mars, fut-il pas beau

                                                                           randonneur ne restera pas les pieds dans le même sabot

                                                                           mettra à profit son légendaire dynamisme

                                                                           pour afficher avec détermination son éclestisme .......

                 au programme : le 14 à  18 h 30 , au cinéma, conférence : système nerveux, cerveaux , douleurs .... du Rotary, pour tester

                                         le 15 à 12 h , au lycée hôtelier , déjeuner 

                                         les 16 et 18, les traditionnelles randos

                                         le 19, à 15 h, au collège de Tyrosse, la dictée   pour tester du bon état de vos neurones

                                          le 21, à 20 h 30, au cinéma ,  one woman show de Noëlle V

  Au plaisir  de vous retrouver nombreux ....

  Donc, c'est une petite troupe de 13 courageux et courageuses qui avait repondu présent à l'appel du girondin qui, lui avec "sa" Fanchon bien aimée, nous attendait à Sare. Effectivement, les conditions pour  aller d'un col à l'autre, générique de la sortie, permirent  de profiter pleinement de la journée. Le premier col, dont je tairai le nom pour ne pas l'avoir retenu, se présenta avec une montée herbeuse assez longue et son dénivelé  de l'ordre de 500 m, donc d'un bon niveau. En chemin, nous avons croisé un chien  qui nous trouva bien sympathique et nous accompagna jusqu'aux voitures, ayant refusé de repartir avec son maitre venu le chercher en moto... mais , semble-t-il, sans trop insister. Plus loin nous avons croisé le petit train de La Rhune. Photos :