les 3 fontaines12.11.2014

13 novembre 2014

Novembre n'est pas octobre avec ses journées d'été, aussi le 5 a-t-il fallu renoncer à cause d'un temps très incertain. Une semaine plus tard, le lendemain de la Saint Martin s'avérait beaucoup plus clément, très clèment même, au moment du pique-nique ... mais nous y reviendrons.

Donc, encouragés par le retour prévu du soleil et avec des fourmis dans les jambes, ce sont 5 voitures de 5 randonneurs ( faites le calcul ) qui prirent la direction de Sare, via Saint Jean. Arrêt sans problème pour l'équipage Robert sur le parking de la gare de La Rhune, les autres équipages se payant un petit détour pour avoir manqué l'entrée, les deux derniers étant votre président suivi du trésorier, ce qui leur valu d'être aimablement chambré à leur arrivée.

A 9 h 05 précises, Jacques donne le signal du départ, l'autre Jacques V restant bien au chaud au milieu du groupe. Dès les premiers mètres, le dénivelé se fait assez roïde mais comme le chemin n'est pas des plus chaotiques, les 25 restent assez groupés, Didier jouant le rôle de serre-file avec sa gentillesse coutumière. Rapidement , le paysage est ravissant, lumineux, apaisant avec une alternance d'échappées sur l'océan azur et sur les premières collines de beau pays basque aux tons encore bien vert, comme les chênes conservant encore toute leur fraicheur. Il est vrai qu'ils n'ont pas eu à redouter le premières gelées remises aux calendes ....

Nous approchons des 3 fontaines sans pouvoir nous y purifier, l'accès étant marécageux, nous les contournons et poursuivons notre progression.

Vers 12 h, nous nous installons sous un magnifique chêne à l'ombre bienfaitrice pour les uns, les autres préférant entretenir leurs bronzage de l'été. Car, oui, ce fut un moment bénit, à la suave douceur, en l'absence de la moindre brise qui eût pu rafraichir les frêles épaules féminines lestées de tout tissu....( seulement , les épaules !). Chacun profita de ces instants de paix, de bien être. AH, que , dans ces conditions, les randonneurs de notre club sont privilégiés, ceux de Tartas ou M de Marsan n'ont pas ce pays de cocagne à leurs portes comme nous .

Jacques avec sa douce autorité naturelle nous tire tous de notre léthargie pour nous inviter à reprendre de la hauteur, cela tira bien un peu, mais l'ascension s'avéra non épuisante car très progressive. Elle nous mène à proximité d'une magnifique maison placée sur un mamelon à la vue un imprenable. La rumeur circule que c'est en vendant ses lunettes qu'un certain Alain AFFLELOU aurait fait construire ce petit château. Renseignement pris au bistrot d'Ascain par notre journaliste"fouineur" du jour J.V, ce n'est pas AFFLELOU, le propriètaire.... mais pas question de dire au journaliste quel en est l'aisé propriètaire. Toujours est-il, que nous poursuivons notre descente, dos tourné à ce domaine de rêve pour mieux rêver à l'océan qui s'offrait, presqu'à nos pieds, déroulant sa majestueuse "bélara" tant appréciée des surfeurs.

Une heure nous suffit pour rejoindre les véhicules et constater que la température avait dépassé les deux dizaines ... et un 12 novembre. Inquiétant pour la planète,du bonheur égoïste pour nous. Nous restons autant de temps sur une terrasse inondée de soleil à Ascain. Au comptoir, bière basque, bien agréable.

Les 5 équipages repartent ravis... qqs photos